Wallbreaker, des outils pour la sortie : former et employer des détenus au métier de réparateur de petit électroménager.

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Implantée au sein de la maison d’arrêt d’Amiens, l’association est conventionnée atelier chantier d’insertion.

Ses 3 piliers :

  • 210 heures de formation de technicien de maintenance d’appareils de petits électroménagers.
  • 25 heures de travail par semaine, pendant minimum 4 mois pour acquérir une expérience professionnelle avant de sortir. Réparation dans le cadre de la garantie SAV et réparation de produits destinés à être jetés, pour les reconditionner et les revendre.
  • 6 mois d’ accompagnement socio-professionnel réalisé en partenariat avec l’Îlot et possibilité de continuer le suivi pendant 6 mois avec la même conseillère à la sortie.
  • Les détenus ne disposent pas de toutes les clés afin de se réinsérer une fois leur peine terminée. Les freins qu’ils avaient avant d’être incarcérés s’ajoutent à leur temps de détention ; manque de compétences, d’expérience professionnelle, trous dans le CV, isolation sociale… Une sortie sèche sans accompagnement conduit dans 63 % des cas à la récidive.
  • Le métier de réparateur en petits électroménagers est valorisé avec les lois actuelles de développement durable, d’économie circulaire et avec l’expansion du marché du reconditionné. Peu de personnes sont formées à ces métiers, les employeurs sont en pénurie de candidats.

Le projet soutenu par la Fondation consiste à déployer un atelier extérieur complémentaire avec l’atelier en détention. La structure extérieure sera tenue par un technicien, ancien détenu ayant suivi le parcours Wallbreaker :

  • Contrôle qualité des réparations effectuées en détention
  • Gestion des ventes : prise de photos, conditionnement, mise en ligne, envoi.
  • Vitrine de l’activité et accueil du public : vente d’appareils et organisations d’ateliers de sensibilisation (réduction des déchets et justice)
  • Projet de créer 2 postes de travail pour des contrats aux sortants de détention ayant suivi notre accompagnement intra-muros ou à des personnes condamnées à du travail d’intérêt général (TIG).

Pourquoi la Fondation Blancheporte soutient Wallbreaker

Le sujet de la réinsertion carcérale est sensible et capital ; il est temps de prendre en compte l’après prison comme sujet de société.

En parallèle, la réparation et l’usage prolongé du petit électroménager représente une partie émergée de la transition écologique et du bon sens partagé.

La dimension extérieure que prendra ce projet nous paraît être une prolongation intelligente et pertinente de prolonger l’action de l’association en milieu carcéral. Une belle opportunité de sortir le projet du strict lieu de la prison et de lui donner une visibilité, voire peut-être une exemplarité.

Photo portrait de Morgane Keromnes

Quelle femme se cache
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Découvrez le portrait de Morgane Keromnes, fondatrice et directrice de Wallbreaker

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