Sur 4 régions en France et dans 11 lieux d’accueil, le réseau Môm’Artre œuvre pour l’égalité des chances, dans des quartiers populaires, à forte mixité sociale, avec une grande concentration de familles en difficulté. Déploie une pédagogie par les arts, en mode projet, qui met les enfants en capacité d’agir et les fait bénéficier d’une éducation culturelle et artistique.
Môm’artre conçoit ses modalités d’accueil après l’école pour s’adapter aux contraintes horaires et financières de toutes les familles et favorise la rencontre entre les habitants du quartier pour tisser du lien social.
Portrait
de la porteuse
de projetChantal Mainguené
Au début des années 2000, Chantal Mainguené prend conscience de la complexité à mener vie professionnelle et vie familiale lorsqu’elle se retrouve seule pour élever ses deux filles. Elle créé Môm’artre en 2001 comme une manière innovante et engagée de répondre aux besoins des familles, notamment les plus défavorisées.
Constatant qu’il existait peu de solutions adaptées pour les mères seules et les familles monoparentales, qui sont celles où le besoin de faire garder les enfants pour reprendre un travail se fait le plus sentir, elle a pensé Môm’artre comme une offre adaptable à toutes les situations et à tous les revenus.
Mais, au-delà de cet aspect solidaire, Môm’artre est aussi un réseau éducatif engagé pour les enfants, fondé sur l’apprentissage des arts et l’épanouissement personnel.
«Face aux écarts qui se creusent, au décrochage scolaire et social croissant et à la pauvreté, l’accès à l’art, étendu à tous les milieux sociaux et géographiques est un levier pour redistribuer les cartes.»